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En Bourse aussi, plus rien ne sera sans doute plus comme avant.
Parce que la moitié des entrées en Bourse de ces dernières années se sont faites sur la base d’entreprises surévaluées et de levées de fonds surdimensionnées, le premier jour, elles ont plongé dans la foulée… dès lors que les fruits attendus n’étaient pas à hauteur de ce que les fleurs laissaient espérer. Je tiens cette phrase du Président de l’Autorité des Marchés Financiers, autorité suprême de la Bourse, s’il en est.
Les entreprises concernées ont trinqué, les actionnaires individuels et investisseurs institutionnels aussi. A l’heure où les français retrouvent de l’appétit pour la Bourse, plus jeunes qu’avant, selon le Figaro du 21 avril 2020, le moment est particulièrement opportun pour remettre dans le domaine de l’introduction en Bourse beaucoup de choses à plat.
Sur un plan plus général, il est probable que la sortie de crise soit plus délicate pour les grands groupes, plus diversifiés et plus mondialisés que pour les PME, plus agiles et campées sur des niches.
L’heure d’ACCESS est arrivée
Euronext a eu la grande idée de créer ce compartiment il y a trois ans, mais il n’a pas encore connu le succès que l’on attendait. Les compartiments régulés comme Euronext Growth ou Euronext A, B, C baignant dans une euphorie générale, jusqu’à la fin de l’année dernière, comme on a pu le lire un peu plus haut ont pris le pas sur ACCESS.
Les circonstances actuelles font que le monde a changé…
Dans mon dernier message, je disais qu’Euronext devrait accueillir des TPE/PME en masse, un pour les aider de sortir la tête de l’eau, deux pour sécuriser son propre fonds de commerce en renouvelant le tissu boursier de la Place de Paris. D’autant qu’il n’est plus tout à fait prouvé que les numéros un mondiaux pourront ou aient envie de le rester.
Bref, ACCESS est l’instrument idéal pour des patrons de PME qui veulent accélérer, mais ont compris aussi qu’ACCESS était à l’introduction en Bourse ce que le tour de chauffe –qui prévaut avant chaque départ – est à la F1.
C’est parce qu’il n’y a pas eu de tour de chauffe sur les autres compartiments, au cours des dernières années, qu’il y a eu autant d’accidents.
Pour les investisseurs institutionnels et singulièrement individuels, ACCESS est une sécurité pour ainsi dire absolue, dès lors que la Bourse est et restera pour toute entreprise une affaire de crédibilité croissante, la sélection se faisant d’elle-même, c’est-à-dire par le Marché, le juge de paix.
Et quand, après un an, le cours aura progressé parce que le prix d’entrée le premier jour aura été raisonnable et les premières prévisions tenues, le transfert sur un compartiment régulé ou règlementé, ne sera pour ainsi dire plus qu’une formalité comme pour des dizaines et dizaines de TPE auxquelles j’ai mis le pied à l’étrier et dont la plupart sont devenues des PME et parmi elles, quelques-unes des ETI comme Ecco (entré en bourse sur le hors-cote) devenu Adecco et numéro un mondial du travail temporaire depuis.
Comme quoi le monde nouveau est dans le monde ancien.
Louis THANNBERGER
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ACCESS + : c’est le Second Marché de 1983… en 2018 créé par Euronext le 19 juin 2017
Deux exercices sont requis, dont le dernier doit être certifié, plus un million d’euros de flottant en vue d’échanges plus nourris d’entrée de jeu. Access + rappelle étrangement le Second Marché qui a révolutionné la mentalité des chefs d’entreprises en France, rétifs à l’époque à l’idée d’ouvrir leur capital au public. La Bourse de Paris était alors compréhensive à ce point, qu’elle permettait aux propriétaires des entreprises ayant choisi d’entrer sur le Second Marché, de mettre les 10 % exigés au départ, à la disposition du public pendant un délai de 3 ans.
La quasi-totalité de nos best-sellers, c’est le Second Marché qui les a fait éclore. Les levées de fonds étaient alors rarissimes, les fortunes accumulées par les propriétaires, a contrario considérables, au point que la plupart d’entre eux ont pu créer leur propre family-office.
L’idée qui prévalait alors, consistait d’abord et avant tout, à séparer le pouvoir : 51 % des : 49 % qui ne servent à rien, si ce n’est à prendre tous les jours plus de risques, risque de tout perdre.
Cette grande idée reviendra à l’ordre du jour à un moment ou à un autre, elle est l’ardente obligation pour tout propriétaire d’une entreprise qui grandit. Lui donner une valeur, rendre liquide de facto le patrimoine entrepreneurial (49 %) est devenu pour ainsi dire une nécessité absolue. Quelques années plus tard, certains ont profité du sommet de la courbe pour vendre les 51 % restants, c’est-à-dire la majorité.
ACCESS : la Bourse pour apprendre, la Bourse pour comprendre
Access, est à la Bourse ce que le tour de chauffe est à la Formule 1. Trois grandes stars de la cote d’aujourd’hui : Club Med, Ecco, devenu Adecco n° 1 mondial, Accor, ont fait leurs premiers pas en Bourse sur l’Access de l’époque, à savoir le Hors Cote. Access, permet à une entreprise de s’acclimater à la Bourse d’une manière progressive, avant de se transférer sur Access +, Euronext Growth, voire Euronext C.
Access, n’impose pour ainsi dire, aucune contrainte particulière aux TPE/PME voulant entrer en Bourse rapidement, pour leur donner très tôt une vraie valeur, celle du Marché et d’accéder tout aussi tôt à la Presse, qui les rend de facto plus visibles, plus lisibles, plus crédibles.
Access, est le concurrent direct de certains fonds, sans compter que ce compartiment, qui fonctionne sur toutes les autres Places financières du monde, offre aux actionnaires des sociétés qui l’ont choisi : valorisation et liquidité.
La démonstration par les exemples
• INTEGRAL, valorisée par Access à : 40 M€ s’est vendue il y a quelques mois à un grand groupe après son entrée sur le marché boursier, il y a trois ans.
Comme quoi, se faire valoriser par Access ou Access + d’abord, est la meilleure solution pour éviter toute dilution excessive, dès lors que la valorisation servant de base pour une levée de fonds émane de la Bourse. La Bourse est un Marché, et le Marché a toujours raison…
• Autre exemple ô combien démonstratif de ce qu’il faut faire : La Savonnerie de Nyons est la plus petite entreprise qui soit entrée en bourse.
2015
CA 1,1 M€ - BN 100 000 €
2016
CA 1,65 M€ - BN 140 000 €
2017
CA 2 M€ - BN 200 000 €
2023
CA 7 M€
Le tout, sans levée de fonds. En revanche, jamais une société cotée n’a bénéficié de retombées Presse et d’un retentissement aussi considérables, dépassant les frontières. Plus de 100 articles lui ont été consacrés depuis qu’elle est cotée. L’effet sur sa notoriété et son image est précieux à l’Etranger surtout où une cotation en bourse est considérée comme un must. Sans la Bourse, sans la Presse, rien de tout cela n’eût été possible.
Tout chef d’entreprise non coté devrait s’inspirer de ces trois exemples. Etre coté, et ne pas l’être, ce n’est vraiment pas la même chose. La Bourse met l’entreprise en mouvement, et la sécurité est dans le mouvement.
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FLASH SPéCIAL
UNE GRANDE NOUVELLE
Les entrées en Bourse seront plus faciles et plus rapides !
En bref
Les avantages apportés par cette mesure sont multiples
Commentaire personnel
Et, c’est ainsi que j’ai sauvé, avant qu’il ne soit trop tard, les 49 % du capital des 30 entreprises qui ont fait faillite, parmi plus de 400 que j’ai conduites en bourse. C’est peut-être, ma plus grande fierté !
Continuer dans ces conditions à détenir plus de 67 % du capital d’une entreprise par les temps qui courent, est une véritable folie.
Questions subsidiaires
On fait quoi et surtout comment, après une ou plusieurs levées de fonds ? Venez me voir, je vous le dirai !
Ceux qui me critiquent ont certes des qualités, sauf trois :
Le problème n'est plus de savoir si, l'on est pour ou contre la Bourse, mais ce que l'on peut faire d'autre... si l'on veut rester libre !
On gagne toujours en travaillant avec un numéro 1
IPO Number 1
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